La fermeture d'une usine Opel ne pourra «sans doute pas être évitée», a déclaré le patron d'Opel/Vauxhall Carl-Peter Forster mardi lors du salon international de l'automobile de Francfort.

M. Forster s'est gardé de préciser quel site pourrait fermer, alors que plusieurs pays européens, Belgique en tête, se mobilisent actuellement pour sauver leurs usines.

Celle d'Anvers en Belgique, qui emploie 2.600 personnes, semble la plus menacée par le plan de restructuration de Magna, le repreneur d'Opel/Vauxhall.

De son côté l'Allemagne, qui a promis 4,5 milliards d'euros d'aides publiques à Magna, est soupçonnée d'avoir fait pression pour que ses 4 sites soient épargnés par la restructuration, au détriment de ceux des autres pays européens.

Une réunion doit avoir lieu mardi à Berlin sur les garanties publiques que les Etats disposant de sites Opel doivent apporter lors de la reprise par Magna associé à la banque russe Sberbank.

De son côté le président du comité d'entreprise d'Opel, Klaus Franz, a rappelé sa «solidarité» avec Anvers. «Nous ne voulons pas d'une fermeture d'usine», a-t-il déclaré, «il faut partager la douleur».

Il faudra attendre les détails des négociations entre les Etats et des restructurations prévues par Magna, après les élections législatives du 27 septembre en Allemagne, a-t-il ajouté.