La demande pour ses produits ne s'étant pas encore rétablie, le constructeur Bell Helicopter met à pied 150 employés de plus à son usine de Mirabel, au nord de Montréal.

Le mois dernier, une cinquantaine de travailleurs ont accepté des départs volontaires assortis de mesures financières incitatives et quitteront d'ici octobre. Puis, au début du mois, Bell a annoncé une centaine de mises à pied temporaires, qui doivent rester en vigueur jusqu'à la fin de l'année, «à moins que les choses ne changent», a expliqué le vice-président aux ressources humaines de Bell Helicopter Textron Canada, Louis Fortin, au cours d'un entretien téléphonique, jeudi.

«L'économie en général ne va pas trop bien, par conséquent la demande pour nos produits est à la baisse», a expliqué M. Fortin.

Bell fait notamment les frais des difficultés des entreprises des secteurs du pétrole, du tourisme et des ressources naturelles, principaux acheteurs de ses hélicoptères commerciaux.

Tant les employés de bureau que ceux travaillant en usine sont touchés par les mises à pied. Des cadres ont aussi été licenciés.

Ces départs s'ajoutent aux quelque 85 mises à pied effectuées en février et qui deviendront permanentes le 5 août. Au départ, l'entreprise avait licencié 500 travailleurs, mais en avait rappelé plus de 400 au printemps.

À l'heure actuelle, environ 1725 employés travaillent chez Bell Helicopter à Mirabel.

Bell Helicopter appartient au groupe industriel américain Textron, coté à la Bourse de New York.