Bombardier (BBD.B) et le Syndicat des travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) ont conclu mardi une entente de principe de trois ans, évitant ainsi une grève à l'usine de Downview, à Toronto.

Le syndicat avait menacé lundi de déclencher un arrêt de travail si une entente n'était pas conclue ce mardi, à 10 h. L'échéance passée, les deux parties ont malgré tout continué à négocier de sorte qu'elles en sont arrivées à une entente quelques heures plus tard.

Un porte-parole syndical a affirmé que Bombardier Aéronautique a échoué à sa tentative d'augmenter le nombre de travailleurs temporaires à l'usine. Les prestations pour soins de santé auraient aussi été maintenues pour les retraités actuels et futurs.

Jerry Dias, des TCA, a aussi indiqué que l'entente comprenait des augmentations de salaire, mais il n'a pas voulu donner plus de détails.

L'usine de Downsview a été achetée par Bombardier auprès de la société de Havilland Canada au début des années 1990. Bombardier Aéronautique y assemble les appareils Q400 et Global Express. Les ailes de deux modèles d'affaires Learjet assemblés à l'usine du groupe à Wichita, dans l'État américain du Kansas, sont également fabriquées à Downsview.

Le syndicat représente 2750 travailleurs à l'usine de Toronto, incluant 200 qui ont été mis à pied.

L'action de Bombardier a cédé mardi sept cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 3,25 $.