Bien que les problèmes de solvabilité d'Air Canada soient sérieux, le passage du plus important transporteur aérien au pays sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), en 2003, et les récentes diminutions de sa capacité ont exercé un impact «minimal» sur Aéroplan, ont appris les actionnaires du groupe réunis en assemblée annuelle, jeudi, à Toronto.

Les revenus d'Aéroplan tirés d'Air Canada ont reculé de moins d'un pour cent lors du plus récent trimestre, et ce, même si la société aérienne a réduit sa capacité de 10 pour cent.

Le chef de la direction du Groupe Aéroplan, Rupert Duchesne, a indiqué que la société croyait pouvoir tirer profit cette année de l'intérêt manifesté par son homologue d'Air Canada, Calin Rovinescu, en vue de réviser l'association entre les deux parties pour accroître les recettes passagers du transporteur.

Déjà, Air Canada a rendu accessibles 250 000 sièges de plus aux membres d'Aéroplan, permettant à ceux-ci de voyager à moindre coût.

M. Duchesne a par ailleurs dit douter que le programme de fidélisation que compte lancer WestJet, d'ici à la fin de l'année, puisse constituer un problème pour sa société. Il ne croit pas que le transporteur à rabais soit en mesure de mettre en place un programme aussi «sophistiqué» que celui du Groupe Aéroplan.

A la Bourse de Toronto, jeudi après-midi, le cours des actions du Groupe Aéroplan était de 7,14 $, en baisse de 10 cents par rapport à son précédent taux de clôture.