Fritz Henderson, le nouveau pdg de General Motors, a laissé dimanche la porte ouverte à un placement du constructeur sous la protection de la loi sur les faillites afin de mener à bien la vaste restructuration de son activité exigée par la Maison-Blanche.

M. Henderson a déclaré, lors de l'émission Meet the Press, du réseau NBC, qu'il était prêt à mettre l'entreprise en faillite «si c'est nécessaire pour pour mener la tâche à bien». Il a toutefois indiquéé que sa préférence était «de faire ce travail en dehors de la faillite».Le président Barack Obama a donné lundi 60 jours à General Motors pour lui présenter un nouveau plan de restructuration acceptable, sous peine de laisser le constructeur être placé sous la protection de la loi sur les faillites pour effectuer cette réorganisation complète.

Le chef de la Maison-Blanche et ses conseillers ont indiqué que la loi sur la protection des faillites «pourrait se révéler la meilleure solution pour permettre à la compagnie d'atteindre ces objectifs», a également expliqué Fritz Henderson, cette fois sur CNN.

Face à la baisse de ses ventes, aggravée par la crise économique mondiale, GM a annoncé en février qu'il entendait faire passer de 92 000 aujourd'hui à 72 000 en 2012 le nombre de ses salariés et de ses employés à l'heure. Fritz Henderson a été nommé pdg du constructeur dimanche dernier, en remplacement de Rick Wagoner, poussé vers la sortie par la Maison-Blanche.