Great-West Lifeco supprimera 1500 postes au cours des deux prochaines années dans le cadre d'une transformation qui vise à s'ajuster aux changements de la technologie et des attentes des clients, a indiqué mardi la société de services financiers.

Les emplois supprimés, qui seront surtout des postes d'arrière-guichet, représentent environ 13 pour cent de l'effectif de 12 000 employés de la société établie à Winnipeg.

«Non seulement les clients demandent un meilleur accès numérique et mobile aux services financiers, mais ils sont de plus en plus critiques par rapport aux coûts», a expliqué le président et chef de la direction de Great-West, Paul Mahon, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.

La société s'attend ainsi à réduire ses coûts annuels d'environ 200 millions de dollars, avant impôts, d'ici la fin mars 2019.

Environ les deux tiers de ces économies seront attribuables à la réduction de la main-d'oeuvre, tandis que le reste proviendra essentiellement d'une réduction des dépenses en technologies de l'information et d'une consolidation immobilière.

Environ 1000 des emplois supprimés le seront cette année, tandis que les 500 autres seront éliminés de façon plus graduelle, tout au long de 2018 et au début de 2019.

D'autre part, l'entreprise continuera à embaucher des personnes qui détiennent les qualifications qu'elle recherche.

Entre autres choses, Great-West a mis à jour son portail en ligne GroupNet pour les réclamations de soins de santé et a créé une application pour les clients qui veulent suivre l'évolution de leurs économies de retraite dans diverses institutions financières.

Great-West est aussi un co-investisseur dans Portage Investments - dont le portefeuille d'entreprises de technologie financière comprend les activités de robot-conseil WealthSimple. Mais selon M. Mahon, l'entreprise n'a pas l'intention de réduire son engagement à distribuer des produits par l'entremise de divers canaux, incluant son réseau de conseillers associés.

Pour atteindre ses objectifs, Great-West a indiqué qu'elle réduirait la taille de son effectif d'employés temporaires, qu'elle offrirait un programme de retraite volontaire et qu'elle réaliserait un programme de cessation d'emploi.

La restructuration forcera Great-West à inscrire à ses résultats du deuxième trimestre une charge de 127 millions après impôts, soit 13 cents par action.