La Banque Nationale vient d'émettre une première tranche de son programme d'obligations panda en Chine, devenant la première institution financière nord-américaine à emprunter des capitaux sur le marché obligataire chinois.

L'organisation a annoncé jeudi soir l'émission d'obligations d'un montant de 3,5 milliards de renminbis, l'équivalent de 690 millions de dollars canadiens.

Il y a deux mois, la Banque populaire de Chine avait autorisé la Banque Nationale du Canada à mettre sur pied un programme d'émission d'obligations d'un maximum de 5 milliards de renminbis (environ 1 milliard de dollars canadiens).

Une obligation panda est le nom donné à une obligation libellée en renminbis émise par un émetteur non chinois en République populaire de Chine.

Les emprunts réalisés par des groupes étrangers en dollars américains aux États-Unis sont appelés des obligations « yankee ». Lorsque les investisseurs étrangers émettent des titres en dollars australiens, on parle d'obligations « kangourou ». Au Japon, on parle d'obligations « samouraï ». Ici, c'est le terme obligations « maple » qui est utilisé pour faire référence aux émetteurs étrangers qui se financent sur le marché canadien.

« Les obligations panda nous permettent de diversifier nos sources de financement. Elles nous aideront également à soutenir les entreprises canadiennes qui font des affaires en Chine, de même que les investissements bilatéraux entre ces deux pays », commente Denis Girouard, premier vice-président à la direction, Marchés financiers et membre du Bureau de la présidence à la Banque Nationale.

Le taux du coupon annuel des obligations a été fixé à 3,05 % pour un terme de trois ans.