Après la Banque Nationale la semaine dernière, c'est au tour de la Banque Laurentienne de procéder à une restructuration. Une quinzaine de hauts dirigeants, dont des membres du comité de direction, quittent la Banque Laurentienne.

Il s'agit de la première grande décision prise par le prochain PDG de la Banque Laurentienne, François Desjardins. Ce dernier remplacera officiellement le PDG sortant Réjean Robitaille à la fin du mois. François Desjardins occupe depuis l'été le poste de chef de l'exploitation.

Nouveau plan stratégique

Cette restructuration a été annoncée en début de semaine aux employés de la Laurentienne et s'inscrit dans le cadre du nouveau plan stratégique, explique François Laurin, chef des finances de la banque depuis la fin de l'été.

«Il y a eu une analyse de nos besoins actuels pour mieux répondre aux besoins des clients. Un plan stratégique a été mis en branle. Le premier morceau du plan est de changer la structure autour de François Desjardins ainsi que dans les unités d'affaires», dit M. Laurin. Il y a des déplacements latéraux, des départs à la retraite et des gens qui partent tout simplement, précise-t-il.

La taille du comité de direction de la Banque Laurentienne est ramenée de neuf à six personnes. Au comité exécutif, le futur PDG de l'institution financière sera entouré d'une équipe presque entièrement renouvelée. Tous les membres du comité de direction, sauf un, occupent des nouvelles fonctions depuis l'été.

En bonne santé, dit le chef des finances

Ces changements à la Laurentienne surviennent moins d'une semaine après que la Banque Nationale a annoncé une émission d'actions et l'abolition de «quelques centaines» de postes dans le cadre d'une restructuration.

François Laurin considère que la santé financière de la Laurentienne est «très bonne» et ne prévoit pas d'autres départs. Il pourrait cependant y avoir d'autres changements. «Il y aura des évaluations sur la façon de faire les choses et de répondre aux clients. Les besoins dans l'industrie des services financiers changent assez rapidement, en raison notamment de l'évolution des technologies.»

Le nouveau chef des finances rappelle que le portefeuille de prêts de la Laurentienne n'a aucune exposition au secteur gazier et pétrolier.