L'assureur américain AIG a annoncé jeudi un bénéfice en hausse et meilleur que prévu pour le troisième trimestre, mais son chiffre d'affaires a déçu.

Le bénéfice net part du groupe a progressé de 17% sur un an au troisième trimestre à 2,17 milliards de dollars.

Par action, le bénéfice opérationnel après impôts ressort à 96 cents alors que les analystes attendaient en moyenne 95 cents.

Le chiffre d'affaires a déçu le marché. Il a reculé de 11% à 14,8 milliards de dollars, à la fois à cause d'une baisse des primes d'assurance perçues et d'un net recul des recettes provenant des investissements en propre du groupe financier.

L'action reculait de 3,1% à 50,07 dollars lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle.

«Nos opérations d'assurance affichent des bénéfices opérationnels avant impôt améliorés sur un an, et nous restons optimistes pour l'avenir», a commenté le directeur général Robert Benmosche, cité dans le communiqué.

La division d'assurance dommages d'AIG a dégagé 1 milliard de dollars de bénéfice opérationnel avant impôts, en hausse de 33% sur un an grâce à de meilleurs résultats d'émissions de prêts, qui ont été partiellement éclipsés par la baisse des investissements en propre à cause de «moins bons rendements sur des investissements alternatifs et des fonds mutuels».

Le chiffre d'affaires s'est toutefois érodé à cause d'une baisse des primes d'assurance.

La division assurance vie et retraite a enregistré un bond de 38% de son bénéfice opérationnel avant impôts à 1,1 milliard de dollars.

Les garanties de prêts immobiliers ont engrangé 43 millions de dollars de bénéfice opérationnel avant impôts, en forte hausse comparé aux trois milliards du troisième trimestre 2012.

AIG signale aussi avoir passé une perte opérationnelle de 583 millions de dollars au troisième trimestre dans ses «autres opérations», contre un bénéfice opérationnel avant impôt de 851 millions de dollars un an plus tôt.

La perte «comprend une baisse des bénéfices sur les capitaux de marchés internationaux», à cause notamment d'une baisse comptable de la valorisation de gains sur certaines opérations non réalisées.