La Banque Royale (T.RY), qui a fait l'objet de sérieuses critiques il y a quelques semaines en raison de ses liens avec un fournisseur qui employait des travailleurs étrangers temporaires, a annoncé vendredi qu'elle ne délocaliserait pas des emplois simplement pour économiser sur les salaires.

La banque, qui a rendu public un nouveau code de déontologie, a indiqué qu'elle n'impartirait des tâches à des fournisseurs étrangers que lorsque les investissements de ces derniers dans les capacités, les technologies ou le savoir-faire offriraient des avantages et des compétences surpassant ceux dont elle peut se prévaloir au pays.

Par exemple, a indiqué la banque, les centres de contact avec la clientèle canadiens de la Banque Royale, qui sont situés au Canada et qui ont pour mandat de soutenir les activités de la banque au Canada et aux États-Unis, demeureront au pays, malgré la tendance à la délocalisation observée dans de nombreux secteurs.

Le code déontologie fait partie des promesses faites en avril par le président et chef de la direction de la Royale, Gord Nixon, à la suite de la controverse née de la décision prise par la banque de confier les tâches de quelque 45 employés à la société iGate.

La Banque Royale avait chargé iGate de recruter des employés de l'étranger pour leur faire suivre une formation dans certaines succursales en prévision de l'emploi qu'ils pourraient y occuper, en vertu des dispositions du programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires.

La controverse a provoqué une enquête du gouvernement fédéral, qui a indiqué que le programme avait pour objectif l'embauche de travailleurs étrangers seulement lorsqu'il n'y a pas de Canadiens qui peuvent occuper ces emplois.

L'action de la Banque Royale a avancé vendredi de 39 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 63,53 $.