Les profits nets de la Financière Power (T.PWF) ont atteint 394 millions de dollars (55 cents par action) au premier trimestre, en baisse de 13% par rapport à la même période de l'exercice précédent.

La baisse est principalement attribuable à des éléments non récurrents. La société de portefeuille a inscrit une charge de dépréciation de 13 millions liée à l'investissement d'une de ses filiales dans le géant énergétique français GDF Suez. De plus, l'an dernier, l'entreprise avait encaissé des profits totaux de 89 millions lorsque cette filiale avait cédé des participations dans la distillerie Pernod Ricard et le groupe chimique Arkema.

Le bénéfice d'exploitation, qui exclut ces éléments, a atteint 407 millions, en hausse de 9,7% par rapport aux 371 millions dégagés pendant la période correspondante de 2012.

L'apport trimestriel de la principale filiale de la Financière Power, l'assureur-vie Great-West, a augmenté, passant de 306 à 353 millions. Par contre, la contribution de la firme de placement IGM a diminué, passant de 114 à 107 millions.

Prudence

À Winnipeg, où se tenait hier l'assemblée annuelle des actionnaires, le président et chef de la direction de la Financière Power, Jeffrey Orr, a déclaré que l'entreprise allait «continuer de gérer [ses] affaires avec prudence».

«Les particuliers ont commencé à investir dans des catégories de titres à rendement plus élevé, a-t-il dit. Ces signes encourageants sont cependant atténués par le fait que plusieurs problèmes économiques d'envergure mondiale ne trouveront pas de solution rapidement.»

La Financière Power est une filiale de Power Corporation, qui est également propriétaire de La Presse.

L'action de la Financière Power a clôturé à 30,69$ hier, en hausse de 0,4% (13 cents), à la Bourse de Toronto.