Teralys, qui gère le plus important fonds de capital-risque du Canada, songe à solliciter le gouvernement du Québec, la Caisse de dépôt et placement ainsi que le Fonds de solidarité FTQ dans le but de lancer une nouvelle phase d'investissements l'an prochain.

Mis sur pied en 2009 à l'initiative de Québec, Teralys dispose d'une cagnotte de 700 millions de dollars qui doit être totalement investie d'ici à la fin de juin 2014. L'automne dernier, environ 60% de la somme avait été placée - la barre devrait monter à 75% au printemps.

Au cours d'un entretien téléphonique, hier, Jacques Bernier, associé principal de Teralys Capital, a indiqué qu'il n'avait pas encore commencé à cogner aux portes des commanditaires actuels. Il ne prévoit pas le faire avant l'automne. Mais, par prudence, il a déjà inscrit son nom au registre des lobbyistes.

M. Bernier n'a pas voulu dire combien d'argent il souhaitait récolter pour ce futur fonds, qui serait le troisième du genre. Le premier, lancé en 2004, disposait de 600 millions.

Le gestionnaire a toutefois précisé qu'il allait continuer de cibler les secteurs des sciences de la vie, les technologies propres et les technologies de l'information.

Le mois dernier, le premier ministre Stephen Harper a annoncé à Montréal qu'une partie des 400 millions mis de côté pour le capital-risque dans le budget 2012-2013 allait être mise à la disposition de fonds comme Teralys.