La banque américaine Wells Fargo (WFC) a annoncé vendredi un bénéfice net «record» pour 2012, en hausse de 19% sur un an à 18,9 milliards de dollars, dépassant les attentes de Wall Street sur l'année et le quatrième trimestre.

Par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 3,40$ là où les analystes tablaient en moyenne sur 3,35$.

Le chiffre d'affaires est ressorti à 86,1 milliards de dollars l'an dernier, en hausse de 6% comparé à 2011.

Les analystes prévoyaient en moyenne 85,7 milliards de dollars.

Pour le quatrième trimestre, le bénéfice net s'élève à 5,1 milliards de dollars, en hausse de 24%, soit 91 cents par action et meilleur que prévu également.

Le chiffre d'affaires s'est élevé à 21,9 milliards de dollars, en hausse de 7% sur un an, contre des prévisions à 21,3 milliards.

«2012 a été une année exceptionnelle pour Wells Fargo», a commenté le PDG de John Stumpf.

«Nous avons récolté les fruits de notre modèle d'activité diversifié et réalisé un résultat record pour l'année entière et le quatrième trimestre, avec des dépôts solides et une croissance des prêts dynamique», a-t-il ajouté.

«Nous sommes très bien positionnés et regardons 2013 avec optimime», a-t-il conclu.

Le directeur financier Tim Sloan s'est de son côté dit «très heureux de la performance remarquable de l'entreprise, malgré les difficultés auxquelles le secteur a été confronté l'an passé».

Pour Gregori Volokhine, stratège boursier de Meeschaert New York, les résultats de Wells Fargo «sont bons mais il n'y a pas de divine surprise».

«En outre, le rendement sur actifs est de 1,46% ce qui est à peu près au niveau du financement de la banque et le résultat des intérêts est en baisse, donc pour une banque ce n'est pas particulièrement séduisant».

Par ailleurs, «les émissions de prêts immobiliers sont en baisse alors qu'il y a une réelle amélioration de l'immobilier aux États-Unis», ajoute-t-il.

Enfin, «de toutes les banques américaines c'est celle qui a la valorisation la plus chère, donc tout devient une question pour un investisseur de savoir si ça vaut encore la peine d'acheter l'action», a-t-il conclu.