La Banque Royale augmente ses taux hypothécaires résidentiels à taux fixes et variables dans une proportion de 0,1% à 0,5%, ce qui laisse croire que l'époque des taux ultra faibles pourrait tirer à sa fin.

La banque torontoise a annoncé lundi que ses hypothèques à taux fixe d'une durée de cinq ans, à échéance fixe, seraient de 5,44%, en hausse de 0,2 point de pourcentage, à compter du 29 mars, tandis que son offre spéciale à taux fixe sur le prêt de quatre ans, à échéance fixe, passerait à 3,49%, en progression de 0,5 point de pourcentage.

Par ailleurs, le prêt hypothécaire de cinq ans à taux variable - qui augmente ou diminue en fonction du taux préférentiel de la banque - sera haussé de 0,1 point de pourcentage pour atteindre le taux préférentiel en plus de 0,2 point.

Le taux préférentiel de la banque est actuellement de 3%.

D'autres banques pourraient sous peu suivre l'exemple de la Banque Royale, les cinq grandes institutions bancaires canadiennes bougeant souvent ensemble.

Dans un rapport publié vendredi, des analystes de la Banque de Montréal ont annoncé la fin des beaux jours de taux d'intérêt si bas qu'ils permettent à de nombreux Canadiens de devenir propriétaires.

Le nouvel élan de l'économie américaine convainc les banques centrales des deux côtés de la frontière à faire davantage confiance à l'économie et à délaisser, peu à peu, les taux historiquement bas qui alimentent l'activité du marché immobilier canadien, ont écrit les économistes Douglas Porter et Benjamin Reitzes dans leur rapport.