La Banque Royale du Canada a affiché une perte 92 millions de dollars pour son troisième trimestre, principalement en raison de la vente de ses activités régionales de détail aux États-Unis. La perte représente 11 cents par action, comparativement à un bénéfice net de 85 cents pour la période correspondante de l'an dernier.

Le trimestre terminé le 31 juillet a ainsi été touché par une perte de 1,57 milliard de dollars, laquelle est principalement constituée de la radiation d'une tranche de 1,3 milliard de l'écart d'acquisition et des actifs incorporels désormais classée dans les activités abandonnées.

RBC avait annoncé fin juin une révision de sa stratégie sur le marché américain avec la vente de ses activités pour 3,45 milliards de dollars à PNC, une opération qui devait toutefois entraîner une perte comptable pour le groupe canadien.

En excluant cet élément exceptionnel, la RBC [[|ticker sym='T.RY'|]] rapporte un bénéfice net lié aux activités poursuivies de 1,57 milliard de dollars, soit 13% de plus que l'an dernier. Le bénéfice net par action se chiffres ainsi à 1,04 $. Les analystes sondés par Thomson Reuters avaient prévu un bénéfice plus élevé à 1,08 $.

«RBC continue de démontrer la solidité de ses activités et la mise en oeuvre réussie de sa stratégie de croissance disciplinée, a déclaré Gord Nixon, président et chef de la direction de la banque. Malgré les incertitudes importantes entourant la conjoncture économique et les marchés, nous continuons de renforcer notre situation financière tout en accroissant notre position de chef de file au Canada et en tirant parti de notre impulsion actuelle en ce qui concerne nos services à l'échelle mondiale.»

Les revenus ont progressé pour atteindre 6,79 milliards $. Ils étaient de 6,66 milliards $ l'an dernier.

Ces mots n'ont pas tempéré les investisseurs. À la Bourse de Toronto, le titre de la Banque Royale cotait 48,42 dollars, en baisse de 4,61%, à 10H00.

- Avec PC