La Banque Royale du Canada (T.RY) a profité de la performance des secteurs des services bancaires canadiens et de la gestion de patrimoine pour accroître ses profits au deuxième trimestre et hausser le dividende versé à ses actionnaires.

La Royale a engrangé un bénéfice net de 1,51 milliard de dollars pour le deuxième trimestre terminé le 30 avril 2011, soit une hausse de 13% ou 177 millions par rapport à 1,33 milliard lors de l'exercice précédent.

Par action, il s'agit d'un bénéfice de 1,00$, contre 0,88$ il y a un an. Ce résultat est inférieur aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters qui tablaient sur un BPA de 1,12$.

La banque soutient que cette hausse des profits relève principalement d'une forte croissance des activités des secteurs services bancaires canadiens, de la gestion de patrimoine et des assurances.

Le bénéfice net du secteur des services bancaires canadiens s'est d'ailleurs élevé à 851 millions, en hausse de 16% par rapport à l'année précédente, tandis que le secteur de la gestion de patrimoine voyait ses profits bondir de 144% à 220 millions, aidé par de meilleures conditions sur les marchés et une hausse de la confiance des investisseurs.

Les revenus ont progressé de 2% à 7,13 milliards.

Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires était de 16,7% au second trimestre, en hausse par rapport à 15,8% il y a un an.

La provision pour pertes sur créances, qui s'est chiffrée à 344 millions de dollars, a diminué de 160 millions ou 32% par rapport à l'exercice précédent.

L'institution a augmenté son dividende trimestriel de 0,04$ ou 8% à 54 cents, portant ainsi son dividende annuel à 2,16$ par action.

La Banque Royale est la plus importante au pays, tant par la taille de l'actif qu'elle gère que par sa capitalisation boursière. Elle compte 77 000 employés et 18 millions de clients en Amérique du Nord et dans 52 autres pays.