La caisse de retraite des employés municipaux de l'Ontario, OMERS, a réalisé un revenu net de placement de 4,3 milliards en 2009, soit un taux de rendement de 10,6%.

Cela surpasse tout juste la performance de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui a récemment dévoilé un rendement de 10% sur ses investissements l'an dernier.

L'année précédente, OMERS avait épongé une perte de plus de 8 milliards, en raison de la crise mondiale du crédit et de l'effondrement des marchés boursiers mondiaux, ce qui lui avait valu un taux de rendement total négatif de 15,3%.

Le président-directeur général d'OMERS, Michael Nobrega, a indiqué par communiqué que les placements en actions de sociétés fermées et en infrastructure ont produit d'excellents rendements, ce qui conforte la décision du fonds de poursuivre l'expansion de ses avoirs dans des catégories d'actif sur les marchés privés.

Pour sa part, Patrick Crowley, le chef de la direction financière d'OMERS, a rappelé que comme la plupart des principaux régimes de retraite, les obligations de la caisse en matière de retraite ont augmenté plus rapidement que les cotisations.

De plus, a dit M. Crowley, la récession économique de 2008 a réduit la valeur de l'actif net d'OMERS et des modifications apportées à certaines hypothèses actuarielles ont alourdi le poids de ses obligations en matière de retraite. Cela explique, selon lui, que le régime accuse un déficit de 1,5 milliard en 2009, auquel s'ajoutent 4,9 milliards de pertes nettes qui influeront sur le déficit au cours des quatre prochaines années.

M. Crowley espère qu'une amélioration du rendement des placements en 2009 et au cours des prochaines années permettra à OMERS de s'attaquer à ce déficit.

OMERS est l'une des principales caisses de retraite canadiennes et fournit des prestations de retraite à plus de 400 000 participants du secteur public local de l'Ontario.