Une poursuite en recours collectif vient d'être intentée contre BMO Nesbitt Burns au nom d'employés qui prétendent que la société de placement a omis de leur payer des heures supplémentaires.

Selon le texte de la poursuite, la branche de courtage de la Banque de Montréal [[|ticker sym='T.BMO'|]] n'aurait pas pris note correctement des heures de travail de certains employés et ne leur aurait pas payé des heures supplémentaires.

BMO Nesbitt Burns aurait également créé un environnement dans lequel la direction attendait des employés qu'ils travaillent jusqu'à 80 heures par semaine, selon la poursuite.

La légitimité de ces allégations n'a pas été prouvée en cour.

Cette action a été intentée en Cour supérieure de l'Ontario par la firme Juroviesky and Ricci au nom d'un client, dans l'espoir qu'elle obtienne le statut de poursuite en recours collectif.

Le cabinet d'avocats espère obtenir compensation au nom d'autres employés de BMO Nesbitt Burns ou d'anciens employés ayant travaillé pour cette société depuis 2002.

Un porte-parole de BMO a indiqué que la banque comptait un processus en place pour régler les demandes de paiement d'heures supplémentaires. Il a ajouté que l'institution avait l'intention de se défendre vigoureusement en cour.

De son côté, l'avocat Henry Juroviesky a rappelé par voie de communiqué que les travailleurs rémunérés à la commission étaient également protégés par les dispositions provinciales relatives aux heures supplémentaires.

Le cabinet Juroviesky and Ricci a déjà été impliqué dans d'autres poursuites en recours collectif intentées contre des banques.