La banque d'affaires américaine Goldman Sachs (GS) a dépassé les attentes de Wall Street pour le quatrième trimestre et pour l'ensemble de l'année 2009, malgré un chiffre d'affaires légèrement en dessous des prévisions des analystes.

Au quatrième trimestre 2009, la banque a enregistré un bénéfice net part du groupe de 4,8 milliards de dollars alors qu'un an plus tôt, elle avait passé sa première perte nette part du groupe trimestrielle depuis son entrée en Bourse, à 2,3 milliards de dollars.

Par action, le bénéfice de Goldman Sachs se porte à 8,20 dollars, mieux que les 5,20 dollars attendus en moyenne par les analystes de Wall Street.

Le produit net bancaire du groupe atteint 9,6 milliards de dollars sur les trois derniers mois de 2009, alors que les analystes tablaient sur 9,7 milliards, et contre un produit net bancaire négatif l'an passé de 1,6 milliards de dollars.

Sur l'ensemble de l'année, Goldman Sachs réalise un bénéfice net part du groupe de 12,2 milliards de dollars contre un bénéfice de 2,0 milliards de dollars pour l'année 2008.

Le bénéfice par action annuel s'élève à 22,13 dollars contre 18,93 dollars attendus par les analystes de Wall Street.

Le produit net bancaire pour 2009 atteint 45,2 milliards de dollars contre 22,2 milliards pour l'exercice fiscal 2008. Les analystes misaient sur 45,3 milliards de dollars.

Pour l'ensemble de l'année écoulée, Goldman Sachs va octroyer 16,2 milliards de dollars de rémunération à ses employés, en forte hausse comparé à 10,9 milliards il y a un an.

C'est toutefois «le plus faible ratio de rémunération jamais enregistré (par la banque) comparé à son produit net bancaire», a fait valoir le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, dans le communiqué.

Le ratio de rémunérations comparé au chiffre d'affaires de la banque atteint 35,8%.

Le patron de Goldman Sachs avait souligné lors d'une conférence début novembre que les rémunérations de sa banque avaient représenté en moyenne 46,7% du chiffre d'affaires entre 2000 et 2008.

Goldman revendique dans le communiqué la première place mondiale pour les fusions et acquisitions en 2009.

La firme rappelle avoir remboursé les 10 milliards de dollars d'aide gouvernementale reçue au plus fort de la crise, qui avait pris la forme de l'émission d'actions préférentielles acquises par le Trésor américain.