L'Industrielle Alliance (t.iag) a vu ses profits diminuer de près de moitié au deuxième trimestre, pour atteindre 32,1 millions de dollars, tandis que ses primes et dépôts ont reculé de 22%.

L'assureur de Québec a affiché mardi un bénéfice de 40 cents par action pour le trimestre terminé le 30 juin, comparativement à un bénéfice de 63,4 millions $, soit 78 cents l'action, à la même période un an plus tôt.

En excluant une dépréciation de 19,3 millions après impôts de la valeur de ses instruments de dette et de l'actif correspondant, le bénéfice net provenant des activités courantes s'est chiffré à 51,4 millions $, en baisse par rapport à 62,3 millions un an plus tôt.

L'Industrielle Alliance a expliqué que la dépréciation des instruments de dette et des actifs correspondants n'affectait pas sa capacité financière parce que leur valeur se renversera d'elle-même au fur et à mesure qu'ils s'approcheront de leur date d'échéance.

La rentabilité du plus récent trimestre a été favorisée par un gain de 5,6 millions lié à la reprise du marché boursier. Cependant, ce gain a été partiellement contrebalancé par une provision de 1,5 million pour deux investissements et par une hausse des réclamations en assurance collective.

Les primes et dépôts ont totalisé 1,2 milliard , un diminution de 22% par rapport à l'an dernier. L'actif sous gestion et sous administration a grimpé de neuf% pour atteindre le sommet de 54,1 milliards .

Le président et chef de la direction d'Industrielle Alliance, Yvon Charest, s'est montré satisfait des résultats.

«D'une façon générale, les résultats continuent à montrer beaucoup de résilience face au contexte économique et financier actuel», a-t-il affirmé dans un communiqué, faisant remarquer que le dividende était maintenu et que les actifs avaient atteint un niveau record.

«Les ventes, bien que moins soutenues que l'année dernière, sont comparables, voire meilleures, que celles de l'industrie.»

Malgré les signes encourageants de reprise économique, l'Industrielle Alliance entend continuer à se concentrer sur sa vigueur financière et se positionner pour tirer profit des occasions de croissance lorsque le marché se stabilisera.

La croissance n'a pas retrouvé son niveau de croisière habituel malgré la hausse des marchés d'actions au cours du trimestre. Les consommateurs attendent des signes plus clairs de reprise avant de se remettre à acheter des produits financiers, particulièrement ceux liés aux marchés boursiers.

L'assurance de crédit auprès des concessionnaires d'automobiles ont aussi continuer à ressentir l'impact de la diminution des ventes de véhicules.

Cependant, le secteur de l'assurance familiale traditionnelle continue de bien se porter et les ventes ont repris dans celui de l'assurance collective pour les régimes d'employés, grâce à de nouveaux clients.

L'action de l'Industrielle Alliance cédait mardi midi 10 cents pour se transiger à 28,90 à la Bourse de Toronto.