«Acheter des titres de banques actuellement, c'est attraper un couteau tombant.»

Analyste de marché chez Jitney Trade, Jean-Marc Bourgineau estime que le risque d'investissement dans le secteur des financières canadiennes est toujours grand malgré une situation qui, à première vue, le rend attrayant.

«Les titres des financières ont corrigé plus des trois quarts du cycle haussier, note M. Bourgineau. Ils en sont à leur cinquième mois consécutif de baisse, et les actions de la Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] (28,05$ le 23 janvier), de la Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]] (27,35$ le 23 janvier) et de la Laurentienne [[|ticker sym='T.LB'|]] (28,25$ le 26 janvier) ont atteint de nouveaux bas au cours des dernières séances.»

 

Le cycle est donc toujours baissier.

«Or, en situation de survente, c'est-à-dire que les titres ont reculé trop loin trop vite, la meilleure manière d'éliminer au maximum du risque est d'attendre au moins un mois haussier qui annoncera probablement une stabilisation du secteur», explique l'analyste.

Il faut sans doute écarter une telle possibilité pour janvier, qui se termine vendredi. Février offre plus de chances de ce côté. «D'autant plus qu'on aura eu entre-temps les mauvais résultats trimestriels attendus», ajoute M. Bourgineau.

Bref, «l'anticipation est très baissière. Il suffirait donc de résultats moins mauvais qu'attendu pour permettre un mois haussier. Ce que nous espérons pour février».

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