Les travailleurs d'une sixième succursale de la Société québécoise du cannabis viennent de voir reconnaître leur nouveau syndicat, pour la boutique de la rue Sainte-Catherine Ouest, à Montréal.

Cette fois, c'est le Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la Société des alcools du Québec (SEMB-SAQ), rattaché à la CSN, qui a réussi à syndiquer ces travailleurs.

Pour le SEMB-SAQ, il s'agit d'une troisième succursale de la Société du cannabis, après celles de Mascouche et de Trois-Rivières. On compte une quinzaine d'employés par succursale.

C'est une agente de relations du travail qui a rendu la décision, après avoir constaté que les conditions prévues au Code du travail avaient été satisfaites.

La présidente du SEMB-SAQ, Katia Lelièvre, a salué ce « choix qui va permettre à l'ensemble des travailleuses et des travailleurs de la SQDC de compter sur le savoir-faire de notre syndicat pour faire progresser leurs conditions de travail ».

Des assemblées générales des syndiqués ont déjà eu lieu dans les succursales de Mascouche et de Trois-Rivières, a précisé Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employés de services publics, la fédération de la CSN à laquelle ce syndicat est rattaché.

Les autres

Pour le moment, une seule autre organisation syndicale représente des travailleurs de la SQDC, soit les Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce, affiliés à la FTQ. Ce syndicat est spécialisé dans le commerce de détail ; il est notamment présent dans plusieurs supermarchés et quincailleries dans l'ensemble du Québec.

Les TUAC représentent les travailleurs de la SQDC dans les succursales de Rimouski, Mirabel et Rosemont-La Petite-Patrie à Montréal.

La troisième organisation syndicale qui est en lice pour représenter des travailleurs de la Société du cannabis, soit le Syndicat canadien de la fonction publique, aussi affilié à la FTQ, n'a pas encore obtenu d'accréditation syndicale.

Le SCFP a la particularité d'avoir présenté des requêtes pour syndiquer ces travailleurs sur une base régionale plutôt que par succursale. Ses requêtes, qui seront entendues au mois d'avril, concernent les travailleurs des succursales de la SQDC dans les régions de Québec-Chaudière-Appalaches, de la Montérégie et du Centre-du-Québec.