La capacité de Loto-Québec à dégager des bénéfices a été partiellement minée par un problème de productivité selon une étude publiée lundi par HEC Montréal.

Les auteurs de l'étude signalent que les états financiers de Loto-Québec montrent que sa capacité à dégager des bénéfices a été fragilisée par un contexte difficile. Cependant, Loto-Québec n'a pas été en mesure d'atténuer la pression sur sa rentabilité par des gains de productivité.

L'étude constate que la société d'État dégage un bénéfice net réel largement inférieur à celui affiché au milieu des années 2000, ce qui est un important manque à gagner pour le gouvernement du Québec à qui il est reproché d'avoir tardé à intervenir.

HEC Montréal soutient qu'il a fallu attendre le plan stratégique 2014-2017 pour que la société d'État renverse la tendance avec une offre de divertissement novatrice et compétitive jumelée à une gestion efficace de ses ressources. Loto-Québec est alors parvenue à accroître sa productivité de 15 pour cent en moins de deux ans.

Le directeur de l'étude, Robert Gagné, recommande au gouvernement du Québec de revoir ses exigences à l'égard de Loto-Québec s'il souhaite assurer une commercialisation responsable des jeux de hasard tout en maximisant ses revenus.