Malgré la loi spéciale qui donnait aux parties cinq mois pour s'entendre, les négociations dans l'industrie de la construction avancent à pas de tortue dans les secteurs institutionnel, commercial et industriel.

Dans ces importants secteurs de l'industrie, une seule rencontre entre les parties a eu lieu depuis l'adoption de la loi spéciale, a appris La Presse canadienne.

Le 30 mai dernier, Québec avait adopté une loi spéciale pour forcer le retour au travail des ouvriers de la construction en grève. Il avait alors donné à l'Alliance syndicale et aux parties patronales cinq mois pour conclure une entente quant au renouvellement des conventions collectives, qui concernent les quelque 165 000 ouvriers.

Une entente est bel et bien intervenue en juillet, mais seulement pour le secteur du génie civil et voirie et seulement pour les clauses générales de la convention collective.

Il ne reste donc aux parties que deux mois pour s'entendre d'ici le 30 octobre.

Or, tant l'Association de la construction que l'Alliance syndicale rapportent que les négociations n'ont pas progressé depuis l'adoption de la loi spéciale dans les secteurs institutionnel, commercial et industriel.