Une analyse statistique révèle que la région de Montréal se démarque dans plusieurs secteurs par rapport aux 16 autres régions administratives du Québec.

Selon un panorama régional publié par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), la région montréalaise présentait en 2015 la plus forte croissance de son PIB de toutes les régions analysées. Elle affichait aussi le plus haut taux de diplômés universitaires. De plus, l'emploi y a augmenté de façon significative au cours des dix dernières années et la région bénéficiait de la plus faible proportion de personnes ayant un problème de santé chronique.

Par contre, la région de l'Outaouais a fait moins bonne figure sur le plan économique. Le PIB y a augmenté moins rapidement que dans le reste du Québec. Le revenu disponible par habitant y a progressé plus lentement et le taux de familles à faible revenu a été l'un des plus élevés.

Pour sa part, la région de la Capitale-Nationale a affiché le revenu disponible par habitant le plus élevé au Québec en 2015. Dans la région de Québec, tout comme dans la région Chaudière-Appalaches, les taux de chômage étaient les plus faibles enregistrés cette année-là. On signale par ailleurs que les recettes laitières ont augmenté dans la Chaudière-Appalaches, l'an dernier, qui se classait en tête de toutes les régions pour ce qui est du nombre de producteurs laitiers et de la production laitière.

Selon l'ISQ, l'investissement minier semble se stabiliser dans les régions minières de la Côte-Nord et de l'Abitibi-Témiscamingue. Elles avaient connu une période de ralentissement en 2015, résultant de l'effondrement du prix du fer.

D'autre part, le Nord-du-Québec et la Côte-Nord sont les régions qui disposent de la plus grande puissance énergétique, essentiellement de source hydroélectrique. En ce qui concerne la filière éolienne, près des deux tiers de la puissance énergétique québécoise se concentrent dans les régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent.