La société montréalaise SNC-Lavalin vend ses activités en France et se retire des affaires de gestion et d'entretien dans les aéroports.

SNC a annoncé, vendredi, avoir conclu et signé une entente pour vendre ses activités courantes en France et à Monaco à Ciclad et Impact Holding pour un montant nominal. Le montant de la transaction doit être dévoilé en mars lors de la publication des résultats trimestriels.

Ces activités en France et à Monaco, qui regroupent environ 1100 employés, «n'ont pas généré la rentabilité prévue», a indiqué la société montréalaise dans un communiqué.

Les activités de SNC-Lavalin faisant l'objet de la transaction couvrent plusieurs marchés, dont les bâtiments complexes, les domaines industriels et agroalimentaires, les transports et les villes, ainsi que l'exploitation et l'entretien de 19 aéroports régionaux.

Les aéroports sont situés dans des localités françaises telles que Reims, Dijon, Toulouse et Tours, de même que sur l'île antillaise de Saint-Martin et à Mayotte, un département d'outre-mer français. Un aéroport est situé à Castellon, en Espagne.

La transaction s'inscrit dans les efforts de la firme d'ingénierie québécoise pour améliorer sa rentabilité en s'attardant à ses quatre secteurs d'affaires principaux: le pétrole et le gaz, les mines et la métallurgie, les infrastructures et l'énergie.

En juin, SNC-Lavalin a annoncé la vente de ses activités canadiennes de gestion de biens immobiliers à Brookfield Solutions Globales Intégrées (BSGI) pour 45 millions $.

«Avec cette entente, rien ne nous empêche dans un avenir rapproché de travailler sur un projet en France», a précisé en entrevue le porte-parole de SNC, Louis-Antoine Paquin.

L'entente conclue avec Ciclad et Impact Holding ne comprend pas les investissements de capitaux de SNC-Lavalin dans TC Dôme, un lien ferroviaire touristique de 5,3 kilomètres à Puy-de-Dôme, à l'ouest de Lyon. L'entreprise espère conclure la vente de cet actif en 2017.

Le président, Infrastructures, chez SNC-Lavalin, Ian L. Edwards, a précisé que «malgré des efforts de restructuration et d'amélioration au cours des dernières années», les activités de l'entreprise québécoise en France «n'ont pas généré la rentabilité prévue».