Mis en lock-out vendredi soir, les quelque 125 employés syndiqués de l'Hôtel Pur de Québec ont voté pour la grève générale illimitée à 91 pour cent, dimanche après-midi.

La direction de l'hôtel du quartier Saint-Roch affirme que sa rentabilité est menacée à la suite du rejet récent de sa proposition d'une convention collective de cinq ans plutôt que quatre dans une proportion de 86 pour cent.

L'offre de l'hôtel prévoyait des augmentations salariales de deux pour cent les deux premières années, de trois pour cent les troisième et quatrième années, et de quatre pour cent la cinquième année.

Depuis, l'établissement assure les services aux clients grâce à son personnel cadre.

L'employeur voudrait, par ailleurs, investir cinq millions de dollars pour rénover l'hôtel.

Selon Richard Watters, président du syndicat affilié à la CSN, les dirigeants veulent refiler aux travailleurs la facture de leurs investissements.

Le porte-parole de la négociation coordonnée de l'hôtellerie, Michel Valiquette, dénonce que la partie patronale ait tenté d'imposer des reculs importants qui n'avaient aucun rapport avec la rentabilité de l'entreprise.