La Confédération des syndicats nationaux (CSN) demande au gouvernement du Québec d'intervenir rapidement dans le conflit qui oppose la Société des traversiers du Québec (STQ) et le Chantier naval Davie à Lévis.

Vendredi, le Chantier Davie a annoncé le licenciement de 120 travailleurs en raison de l'arrêt des travaux sur un traversier de la STQ.

En entrevue samedi, la présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, a martelé que le litige doit être réglé une fois pour toutes.

Pour l'instant, ce sont les travailleurs qui font les frais de ce conflit, dont le syndicat tente tant bien que mal de comprendre la teneur.

Mme Gingras s'inquiète des conséquences à long terme de cette valse de mises à pied suivie de réembauches.

Les clients de Chantier Davie pourraient être tentés de se tourner vers d'autres entreprises plus stables, mentionne-t-elle.

«C'est un non-sens que, chaque fois qu'il y a une dispute (...), il y ait des mises à pied», s'indigne-t-elle.