L'économie domine la deuxième journée de la visite en France de Philippe Couillard, qui a déclaré dans un discours devant la puissante Chambre de commerce et d'industrie de Paris que «le Québec est plus ouvert aux affaires que jamais.»

Après avoir pris son petit déjeuner avec une quinzaine de représentants de grandes entreprises au MEDEF, le conseil du patronat français, le premier ministre a participé à l'annonce d'une série d'annonces d'investissement en compagnie du ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron, l'étoile montante du gouvernement français.

Ces investissements totalisent 15,9 millions et entraîneront la création de 188 emplois, assure-t-on. Une centaine de ces emplois verront le jour grâce à une entente conclue entre l'entreprise québécoise Varitron et la société française Sterela, spécialisée dans les technologies destinées aux villes «intelligentes», en matière de transport notamment.

Pour le ministre Macron, ces ententes témoignent «des avancées concrètes de la relation franco-québécois économique au-delà de l'évidence culturelle, qui en est le socle et le ciment.»

«L'économie est un élément fondamental de cette relation. La France a besoin d'investissements étrangers et le Québec à cet égard est un partenaire important», a dit le ministre.

En tout, une trentaine de millions d'investissements devrait être annoncée d'ici la fin de la visite du premier ministre, un résultat relativement modeste. Du côté du gouvernement, on nuance les choses: «On est là pour ouvrir les portes, pas pour faire du spectacle. S'il y a des annonces tant mieux, mais on sait que ça ne fonctionne pas comme ça», explique un responsable.