Afin de mettre de la pression sur l'empoyeur, Loto-Québec, les quelque 1100 croupiers des casinos de Montréal et du Lac-Leamy, à Gatineau, ont quitté les tables de jeu ce lundi matin, pour un arrêt de travail de 24 heures.

Les croupiers profitent de l'occasion pour faire le point en assemblée générale, à Montréal, sur les négociations contractuelles qui sont dans l'impasse, selon leur syndicat.

Le conseiller syndical Jean-Pierre Proulx, du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), s'attend à ce que des employés cadres des deux casinos prennent la place des travailleurs en débrayage.

M. Proulx affirme que la direction refuse de négocier durant la période estivale, alors que les croupiers sont sans contrat de travail depuis mars 2013, soit depuis plus de 16 mois.

Le principal point en litige porte sur les salaires. Les croupiers demandent des hausses de deux pour cent par année pour une convention collective de 5 ans ou plus. Le syndicat soutient que Loto-Québec n'a fait aucune offre.

Les 750 croupiers du Casino de Montréal ont voté pour des moyens de pression allant jusqu'à la grève le 28 mai dernier, alors que les 350 croupiers du Casino du Lac-Leamy ont pris le même vote le 10 juin.