Rien n'a filtré des négociations qui devaient se poursuivre ce week-end dans l'industrie québécoise de la construction, alors que les conventions collectives des secteurs industriel, commercial et institutionnel viennent à échéance lundi.

Les parties syndicale et patronale se sont entendues pour ne faire aucun commentaire cette fin de semaine.

L'été dernier, en l'absence d'une entente, une grève de quelques jours avait été déclenchée. Le gouvernement péquiste avait alors adopté une loi spéciale prolongeant d'un an les conventions dans les secteurs industriels, commercial et institutionnel, afin de permettre aux parties de poursuivre les pourparlers et de tenter de s'entendre d'ici le 30 juin 2014.

L'Alliance syndicale, qui regroupe les cinq organisations syndicales dans l'industrie, pourrait exercer son droit de grève à compter du 22 juillet. Mais le médiateur pourrait également prolonger la période de médiation d'un mois après l'échéance du 30 juin. L'exercice du droit de grève serait ainsi reporté au 21 août.

Une loi spéciale est aussi toujours possible.

Environ 90 000 des 170 000 ouvriers de la construction travaillent dans les secteurs industriel, commercial et institutionnel.

Le secteur résidentiel ainsi que celui du génie civil et de la voirie (routes et grands travaux) ont renouvelé leur convention collective respective pour 2013-2017.