Quelque 300 travailleurs se sont rassemblés vendredi devant l'usine Kronos, de Varennes, sur la Rive-Sud de Montréal, pour souligner le premier mois du lock-out décrété par cette entreprise spécialisée dans la production du dioxyde de titane.

Ces employés, membres de la CSN, ont réclamé la levée immédiate du lock-out et la reprise des négociations.

Le 13 juin dernier, la compagnie a décrété un lock-out, après que les travailleurs eurent refusé à 93% les dernières offres patronales. Selon le syndicat, ces offres étaient inacceptables parce qu'elles auraient notamment entraîné plusieurs mises à pied en raison du recours à la sous-traitance, et la perte d'avantages sociaux majeurs.

Le syndicat dénonce la situation qui prévaut chez Kronos, affirmant que l'entreprise poursuit toujours sa production, grâce notamment au personnel-cadre et à des contremaîtres.

Le comité syndical de négociation se dit en attente d'un retour de la partie patronale sur une contre-offre déposée par écrit devant le conciliateur, le 15 juin dernier, jour où la convention collective est venue à échéance.