C'est finalement hier matin que Québec a choisi de poursuivre son programme d'emprunts, interrompu depuis le black-out précédant la présentation du budget par le ministre des Finances Nicolas Marceau, le 20 novembre.

Le gouvernement a vendu une tranche de 500 millions de son obligation venant à échéance en 2023 et portant un coupon de 3,0%.

«Les conditions n'étaient pas forcément les meilleures, mais la demande était là, assure Jean-François Godin, vice-président recherches chez Valeurs mobilières Desjardins.

Cette obligation s'est négociée avec un écart de 119,5 centièmes (100 centièmes égalent un point de pourcentage) par rapport à l'obligation canadienne de même échéance.

L'obligation québécoise qui vient à échéance en 2022 se négocie avec un écart de 118,5 centièmes. Elle porte cependant un coupon de 3,5%.

Le Québec doit encore vendre 7,5 milliards sur le marché obligataire d'ici le 31 mars pour compléter son programme d'emprunts 2012-2013.