Trois cas de corruption ont entraîné des congédiements ou des sanctions disciplinaires l'an dernier à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).

La CSST fait mention de ces «incidents» dans son plus récent rapport annuel, qui couvre l'exercice ayant pris fin le 31 décembre 2011. C'est la première fois que l'organisme gouvernemental aborde cette question dans sa documentation publique.

Invoquant des règles de confidentialité, Louis-Pierre Ducharme-Tremblay, porte-parole de la CSST, n'a pas pu préciser si les employés concernés ont été congédiés ou s'ils ont simplement fait l'objet de sanctions disciplinaires.

Il a également été impossible de savoir si les cas de corruption étaient reliés à l'industrie de la construction, qui est actuellement sous la loupe à la Commission Charbonneau.

M. Ducharme-Tremblay a indiqué que les cas pouvaient différer les uns des autres. Il a donné l'exemple d'un employé qui «se serait laissé tenter par un voyage à l'extérieur payé par une entreprise».

La CSST a notamment la responsabilité de s'assurer que les entreprises québécoises respectent les normes de sécurité pour leurs employés.