Labrador Iron Mines Holdings (T.SIM) a indiqué lundi que le barrage routier érigé pendant cinq jours par des résidants près de ses installations à la frontière du Québec et du Labrador n'avait exercé qu'un impact minimal sur ses activités.

La société torontoise a indiqué qu'une usine de concentration avait temporairement cessé ses activités pendant le barrage, mais que le minerai de fer avait continué d'être chargé à bord de wagons et transporté par train jusqu'au port de Sept-Îles, sur la côte Nord.

Labrador Iron a dit s'attendre à atteindre son objectif de production pour 2012.

La compagnie a indiqué que le barrage avait été démantelé sans incident, après que les protestataires se furent entendus avec les dirigeants de deux Premières Nations, les Innus de Matimekush-Lac-John et la nation naskapie de Kawawachikamach.

Keren Yun, porte-parole de Labrador Iron, a affirmé que l'entreprise n'avait pas été impliquée dans les négociations ayant mis fin au mouvement de protestation, contre le Plan Nord du gouvernement du Québec.

Le Plan Nord prévoit l'exploitation minière et énergétique d'un territoire couvrant une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés dans le Nord du Québec, au cours des 25 prochaines années.

Le barrage avait été érigé par un groupe de 15 à 30 résidants, qui ont interdit tout accès à la route utilisée par de nombreuses sociétés minières, incluant Labrador Iron.

Les actions de Labrador Iron Mines Holdings ont terminé la séance de lundi à 2,55 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de deux cents par rapport à leur précédent cours de clôture.