La rencontre sur l'emploi, lundi à Montréal, a permis aux participants d'accoucher d'une mesure destinée à favoriser la formation de la main-d'oeuvre et baptisée Investissement-compétences. Mais il faudra plus, notamment pour le secteur manufacturier, préviennent certains de ces partenaires.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, et trois de ses ministres ont participé lundi avant-midi à une rencontre sur la situation de l'emploi au Québec, en compagnie des principales associations patronales et des organisations syndicales de la province.

À l'issue des discussions, les participants à la Commission des partenaires du marché du travail ont annoncé que 55 millions supplémentaires seront injectés dans la formation de la main-d'oeuvre sur trois ans. Au total, une somme de 360 millions y sera donc consacrée.

La mesure, appelée Investissement-compétences, est en fait un regroupement de différents programmes visant la formation de la main-d'oeuvre et s'adressant tant aux entreprises qu'aux travailleurs qui veulent se requalifier ou développer d'autres compétences.

Le numéro deux de la principale centrale syndicale du Québec, Daniel Boyer, de la FTQ, voit un pas en avant dans cette mesure touchant la formation, mais croit qu'il faudra davantage pour soutenir l'industrie manufacturière.

Le premier ministre Charest a toutefois dit estimer que son gouvernement avait déjà fait beaucoup en la matière.