Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) déplore la façon de négocier de l'usine Papiers White Birch à Stadacona, à Québec, qui a fait part d'une nouvelle offre contractuelle vendredi soir par la voie des médias.

Entre-temps, le syndicat ne fera aucun commentaire sur le contenu de la proposition patronale, a indiqué Renaud Gagné, vice-président du SCEP-Québec.

M. Gagné accuse la direction de n'avoir aucun respect des règles de négociation en passant continuellement par-dessus les structures syndicales. Il souligne qu'au cours des prochains jours, les sections locales du SCEP du groupe White Birch tiendront des rencontres afin de se positionner dans le dossier.

Papiers White Birch a présenté une nouvelle offre à ses employés. Selon la direction, cette offre est la dernière occasion pour éviter une fermeture permanente à Stadacona, compte tenu notamment du ralentissement soutenu de l'activité économique dans le secteur du papier journal.

Le président de l'entreprise Christopher Brant, a affirmé, par voie de communiqué, que sans baisse de salaire, des prestations de retraite et d'autres coûts, l'usine ne pouvait survivre.

Papiers White Birch est sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies depuis février 2010, et l'usine est fermée depuis le 9 décembre.

Selon le syndicat, il s'agit d'un lock-out déguisé afin de forcer la main des employés dans l'espoir qu'ils acceptent d'importantes concessions au régime de retraite.