Efficacité énergétique, gestion des matières résiduelles, utilisation de la biomasse et hydroélectricité. Voilà les quatre piliers de l'économie verte du Québec de demain selon un document rendu public jeudi par Écotech Québec, la grappe industrielle en technologies propres de la province.

L'étude préparée par Deloitte juxtapose l'offre des entreprises québécoises du secteur des technologies vertes et la demande internationale anticipée pour leurs produits.

«On a mis en relation les deux de façon à pouvoir dire quelles sont les filières qui ont plus de potentiel que d'autres compte tenu du marché et des forces du Québec», explique Denis Leclerc, président et chef de la direction d'Écotech Québec.

L'approche s'inspire du programme «À nous le podium» qu'a mis en place le Comité olympique canadien avant les Jeux olympiques de Vancouver de 2010 pour appuyer les athlètes les plus susceptibles de remporter des médailles.

Denis Leclerc souhaite maintenant appliquer cette stratégie à l'industrie québécoise des technologies propres. «On pourra mieux orienter notre énergie et nos ressources sur les filières qui sont les plus porteuses», précise-t-il.

L'étude dévoile aussi l'existence de niches spécialisées, réparties dans six secteurs, dans lesquelles des entreprises québécoises sont déjà bien positionnées. Au nombre de ces niches, on compte entre autres celle du traitement et de la purification de l'eau, celui des batteries et des bornes de recharge et celui du traitement biologique des sols.

Le document publié jeudi se veut être avant tout un plan de travail. «On veut aller prendre le pouls des régions et des filières pour s'assurer que l'étude soit la plus conforme possible à la réalité, et de faire en sorte que notre plan d'action soit efficace», indique Denis Leclerc.

L'organisme à but non lucratif dont il est le président cherche à être le catalyseur de l'industrie québécoise en matière de technologies propres. À cet effet, Écotech Québec annonce aussi la conclusion d'une entente de collaboration avec dix pays européens afin de permettre aux entrepreneurs d'ici de percer plus efficacement ces marchés.

PHOTO FOURNIE PAR ÉCOTECH QUÉBEC