Le gouvernement et l'opposition divergent d'opinion sur les conséquences, pour le Québec, de la situation financière précaire du gouvernement fédéral.

Le ministre des Finances, Raymond Bachand, se montre très confiant qu'Ottawa ne sera pas tenté de réduire son déficit budgétaire sur le dos des provinces, alors que l'opposition péquiste croit exactement le contraire.

Mardi, en raison de la conjoncture économique, le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a annoncé qu'il reportait d'un an l'atteinte prévue du retour à l'équilibre budgétaire.

Mercredi en point de presse, M. Bachand s'est montré plus confiant que le premier ministre Jean Charest la veille, en affirmant qu'il n'avait aucune crainte de voir le premier ministre Stephen Harper ne pas respecter son engagement pris lors de la dernière campagne électorale, en vue de maintenir le rythme de croissance des transferts aux provinces à 6% par année. De plus, M. Harper s'était engagé à maintenir les enveloppes de péréquation, ce qui paraît suffisant pour rassurer M. Bachand.

Le porte-parole de l'opposition péquiste en matière de finances, Nicolas Marceau, croit au contraire qu'il y a tout lieu pour le Québec d'être inquiet.