Les Québécois estiment à un peu moins de 8500 $ leurs dettes personnelles (sans les prêts hypothécaires), soit le chiffre le plus faible du pays, et ils sont les plus convaincus de bien gérer l'ensemble de leurs dettes, indiquent mercredi les perspectives de consommation de la Banque Royale.

Ainsi, les Québécois sont persuadés de bien gérer leurs dettes dans une proportion de 32 %.

Toutefois, la hausse des prix des aliments et de l'essence continue d'avoir une incidence sur les ressources financières des ménages, et 45 % des consommateurs québécois disent que ces augmentations ont eu des répercussions importantes sur leur budget.

Pour faire face à ces prix plus élevés, les Québécois prennent des mesures pragmatiques. Ainsi, 53 % disent comparer les prix lorsqu'ils achètent des aliments, tandis que 42 % affirment respecter leur budget plus qu'avant.

Aussi, 25 % d'entre eux affirment utiliser moins leurs véhicules.

En plus de ces mesures courantes, 34 % ont l'intention de se concentrer sur la réduction de leurs dettes l'an prochain, mentionne l'étude de la Banque Royale.

L'indice RBC des perspectives de consommation au Canada indique également que les Québécois craignent moins que la moyenne des Canadiens de perdre leur emploi l'an prochain, soit 18 % versus 22 % dans le reste du pays.

Toutefois, les résidants du Québec sont moins optimistes pour les perspectives économiques du Canada, puisque seulement 27 % s'attendent à des améliorations en 2011, ce qui est nettement inférieur à la moyenne nationale de 42 %.

Les Canadiens estiment à 13 058 $ leurs dettes personnelles moyennes, comparativement à 8472 $ pour les Québécois.

Par ailleurs, environ 30 % des Canadiens disent qu'il est probable qu'ils reporteront leurs projets de vacances jusqu'à l'an prochain.

Au Québec, la proportion des consommateurs affirmant qu'il est plus que probable qu'ils reportent leurs projets de vacances n'est que de 26 %, comparativement à 34 % chez les Ontariens et 33 % parmi les consommateurs des provinces de l'Atlantique.

Selon les Services économiques RBC, quatre Canadiens sur dix (39 %) prévoient que leur situation financière personnelle s'améliorera l'an prochain, tandis que 42 % croient que l'économie nationale s'améliorera au cours de la même période.

L'indice RBC s'appuie sur les résultats d'un sondage en ligne réalisé par l'intermédiaire du site Ipsos Je-Dis (panel national d'Ipsos Reid). Il a été effectué entre le 9 et le 14 juin 2011 auprès de 4008 Canadiens (dont 564 personnes au Québec). La marge d'erreur est de 1,65 %, 19 fois sur 20.