Olymel a annoncé vendredi la fermeture de son usine de transformation de volaille d'Iberville, à Saint-Jean-sur-Richelieu, dès le 19 août prochain. Cette décision entraînera la perte de 120 emplois.

«On s'est rendu compte que le marché pour les produits en question (...) n'était pas au rendez-vous et que les volumes demandés ne justifiaient plus l'activité entière d'une usine comme celle-là», a affirmé Richard Vigneault, porte-parole de l'entreprise.

«Il s'agit de produits de volailles, de brochettes de poulet et de tournedos de poulet.»

Cent quatre-vingt-trois employés d'Olymel avaient déjà été mis à pied en juillet dernier à la même usine.

L'entreprise a indiqué que la plupart des activités effectuées à cette usine seront transférées dans une installation voisine de la même ville.

Trente nouveaux emplois seront créés dans cette usine et seront offerts en priorité aux personnes mises à pied cet été.

Selon M. Vigneault, porte-parole d'Olymel, les employés avaient déjà été informés des difficultés rencontrées par l'usine d'Iberville, même après les mises à pied de juillet dernier.

«C'est toujours une mauvaise nouvelle, mais ça ne devrait pas être une surprise», a-t-il fait valoir.

Il n'y avait aucun conflit de travail dans cette usine, selon M. Vigneault. La convention collective des employés avait été récemment renouvelée, mais l'employeur aurait souligné que l'usine faisait face à des difficultés importantes, a-t-il ajouté.

Un centre de distribution adjacent à l'usine d'Iberville, qui emploie 15 personnes, restera ouvert.

Olymel emploie quelque 10 000 personnes au Québec, en Ontario et en Alberta. Près de la moitié de ses ventes sont destinées à l'étranger, selon l'entreprise.