En lock-out depuis l'automne, les travailleurs du cimetière Le repos Saint-François d'Assise ont profité de la collecte de sang présidée par le cardinal Jean-Claude Turcotte, vendredi, pour manifester leur impatience.



Les 18 travailleurs permanents et saisonniers ont été mis en lock-out le 8 octobre, alors qu'ils n'ont pu s'entendre avec la direction du cimetière sur une nouvelle convention collective.

Les travailleurs ont choisi de se faire entendre lors de la collecte de sang du cardinal puisque l'archevêché de Montréal détient 50 pour cent du cimetière.

Selon le Syndicat des travailleuses et travailleurs du repos Saint-François d'Assise, affilié à la CSN, les négociations achoppent sur plusieurs points, notamment sur l'organisation du travail. Le syndicat demande une réduction de la semaine de travail à quatre jours et accepte la baisse de salaire conséquente. Toutefois, selon le syndicat, l'employeur souhaite faire travailler les employés six jours par semaine.

Selon le président du syndicat, Jean-Marc Lizotte, les négociations sont au point mort depuis le rejet par les syndiqués de la dernière offre, à la fin du mois de janvier.

Depuis, des cadres et des bénévoles assurent l'entretien du cimetière et les services. Toutefois, M. Lizotte ne croit pas que les bénévoles déclarés ne soient vraiment pas rémunérés.

De plus, il explique que des gens se sont plaints de l'état des lieux, affirmant que le cimetière «n'est plus ce qu'il était».

Les syndiqués sont sans convention collective depuis le décembre 2008.