La société de biotechnologies, Ambrilia Biopharma (T.AMB), se dit incapable d'expliquer les volumes inhabituels de transactions sur ses actions ordinaires aux cours des derniers jours.

La compagnie montréalaise, actuellement sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, affirme qu'elle n'est au courant «d'aucune information importante» la concernant et qui pourrait justifier de tels volumes de transaction de ses actions.

Depuis le début de 2011, le titre d'Ambrilia Biopharma a connu d'énormes soubresauts. Le 4 janvier, il valait 2 cents et il a atteint 20 cents le 7 janvier dernier. Vers 10h30, le titre se transigeait à 9 cents sur des volumes anormalement élevés.

La direction d'Ambrilia ajoute par ailleurs qu'elle poursuit sa restructuration et ses efforts visant à monétiser ses actifs. C'est le contrôleur Raymond Chabot qui a pour mandat de trouver preneur notamment pour son portefeuille de produits antiviraux. Ambrillia pourrait également être vendue, fusionnée ou refinancée en vue du développement de son portefeuille de produits.

Pour l'heure, l'entreprise affirme que les discussions avec des «personnes intéressées ont progressé», mais qu'il est incertain que ce processus se conclura par quelque transaction.

Ambrilia est assujettie à la protection de la loi depuis le 31 juillet 2009. Cette protection est actuellement en vigueur jusqu'au 28 janvier 2011.

Le portefeuille d'Ambrilia englobe des actifs dans le domaine du cancer et des antiviraux, y compris deux nouvelles formulations de peptides existants destinés au traitement du cancer, une plateforme de libération ciblée pour le cancer, un programme d'inhibiteurs de protéase du VIH, ainsi que des inhibiteurs d'intégrase et d'entrée du VIH, des inhibiteurs du virus de l'hépatite C et des composés anti-influenza A.