Le président et chef de la direction d'Investissement Québec, Jacques Daoust, défend la décision du gouvernement de fusionner son organisme avec la Société générale de financement et croit qu'en bout de ligne, la future unité regroupée disposera d'un coffre à outils plus complet.

Interrogé mercredi, après qu'il eut prononcé une allocution devant l'Association des MBA à Montréal, M. Daoust a aussi indiqué que les entrepreneurs qu'il rencontre depuis l'annonce de la fusion ne craignent pas la période de transition qui a cours et qui se poursuivra d'ici la fusion officielle de la SGF et d'Investissement Québec.

C'est à la mi-septembre que le gouvernement du Québec a annoncé cette fusion entre les deux bras financiers qui, dans un cas, investit dans le capital-actions de sociétés québécoises et, dans l'autre cas, accorde des prêts, des garanties de prêts, en plus d'attirer au Québec des investisseurs étrangers.

M. Daoust ne croit d'ailleurs pas que l'une de ces missions disparaîtra dans la future unité regroupée. Il rappelle toutefois que c'est le gouvernement qui décidera au bout du compte, sur recommandation du comité créé pour concrétiser cette fusion.

Devant les MBA, M. Daoust a abordé les défis de la succession des entreprises au Québec.