Les regroupements d'entreprises applaudissent l'arrivée du guichet unique qui résultera de la fusion entre Investissement Québec et la Société générale de financement. Cela facilitera la tâche des entrepreneurs et des gestionnaires, estime-t-on dans les milieux d'affaires.

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La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) voit beaucoup d'avantages au regroupement des deux sociétés d'État. «Si cela permet d'avoir plus d'efficacité, d'éviter les dédoublements, d'avoir des actions plus cohérentes et d'avoir un guichet unique pour les entrepreneurs, on ne peut qu'applaudir», affirme la vice-présidente de la FCEI pour le Québec, Martine Hébert.

Le président du Conseil du patronat du Québec, Yves-Thomas Dorval, s'est aussi réjoui des intentions du gouvernement. «Dans un contexte de mondialisation, où il y a une grande complexité des leviers financiers, il m'apparaît heureux de regrouper les deux organisations, qui ont des missions distinctes mais complémentaires», a-t-il indiqué à La Presse Affaires.

Jusqu'à maintenant, les entrepreneurs et les gestionnaires ne savaient pas nécessairement à qui s'adresser pour répondre à leurs besoins de financement, soutient M. Dorval. «Une approche plus globale, ça ne change pas le monde, mais ça va faciliter les choses.»

Le regroupement devrait également permettre de combler plus efficacement les lacunes dans le soutien de l'État aux entreprises, selon la chambre de commerce du Montréal métropolitain. «Quand on dénotait qu'une certaine catégorie d'entreprises avait de la difficulté à se financer ou que des programmes ne répondaient pas à certains besoins, on se demandait quel organisme devait s'attaquer à la question, note le président et chef de la direction de la Chambre, Michel Leblanc. La décision de les fusionner va clarifier la situation.»

Au Fonds de solidarité FTQ, qui travaille souvent avec la SGF ou Investissement Québec dans le financement d'entreprises, le président-directeur général Yvon Bolduc voit la fusion d'un bon oeil.

«Je pense que de regrouper les deux entreprises est une bonne idée, dit-il. Ce qui est important, c'est de s'assurer que le rôle complémentaire des différents acteurs économiques (Fonds de solidarité, SGF, Investissement Québec) soit maintenu et que la coopération se poursuive. Avec la fusion de la SGF et d'Investissement Québec, la collaboration pourrait se faire avec plus d'efficacité et de facilité.»