Dans le but d'éviter une grève dans le domaine québécois de la construction le 30 août, des négociations ont repris lundi entre l'Alliance syndicale, qui représente près de 90 000 travailleurs, et l'Association de la construction du Québec.Cependant, par voie de communiqué, les employeurs ont fait valoir quelques irritants.

Ils ont d'abord demandé à l'Alliance syndicale de présenter les offres patronales telles qu'elles sont à ce jour. D'autre part, à leur avis, certaines demandes salariales sont nettement supérieures à celles qui ont été déposées en juin dernier devant le conciliateur du ministère du Travail.

Les employeurs réclament aussi de la ministre du Travail, Lise Thériault, qu'elle agisse face à l'escalade de moyens de pression qualifiés d'illégaux par la partie patronale. Les employeurs veulent un arrêt immédiat des ralentissements de travail sur les chantiers.

En fin de semaine, Donald Fortin, porte-parole de l'Alliance syndicale, a indiqué qu'il était dans l'intérêt de tous de s'entendre avant d'être forcé de recourir à une grève générale. Il a rapporté que jusqu'ici, des discussions avaient porté sur les avantages sociaux, un dossier cher au syndicat.