Le gouvernement québécois profitera du salon aéronautique de Farnborough pour essayer de maximiser les retombées de l'acquisition du F-35, le Joint Strike Fighter, au Québec.

Ottawa a annoncé vendredi l'achat de 65 de ces avions de chasse, une transaction d'une valeur de 9 milliards.

«Il y a une manne qui est là», a déclaré le ministre du Développement économique du Québec, Clément Gignac, en conférence de presse hier à Londres.

Au cours des prochains jours, le ministre rencontrera notamment des représentants du maître d'oeuvre du projet du F-35, Lockheed Martin. Il aura également l'occasion de rencontrer à quelques reprises le ministre fédéral de l'Industrie, Tony Clement, et d'aborder la question des retombées industrielles.

«Nous allons être vigilants», a affirmé M. Gignac.

Le ministre a indiqué que Québec pourrait modifier certains programmes pour aider les entreprises à mieux se positionner. Pas question, toutefois, d'augmenter l'enveloppe globale.

«S'il faut réviser un certain nombre de choses, dans le respect des règles internationales, nous le ferons, mais nous avons des contraintes budgétaires», a-t-il soutenu.

M. Gignac a rappelé qu'il appartenait aux entreprises elles-mêmes de faire valoir leur dynamisme et leur savoir-faire auprès de Lockheed Martin.