Les familles des 415 employés touchées par la fermeture de l'entrepôt Provigo Armand-Viau, à Québec, se sont réunies samedi pour dénoncer leur mise à pied.

Au début de mois d'avril, les dirigeants de Loblaw ont mis les travailleurs de l'entrepôt en lock-out après une impasse dans les négociations entre le syndicat et la partie patronale pour le renouvellement de la convention collective.

Deux semaines plus tard, la compagnie ontarienne a procédé à la fermeture de son entrepôt et a annoncé que les travailleurs perdraient officiellement leur emploi le 22 juin. Elle a affirmé qu'elle procédait à une restructuration de ses activités et que celles-ci étaient transférées dans la région de Montréal.

Mais selon le syndicat qui représente les travailleurs, la CSN, l'entreprise a fixé arbitrairement la mise à pied de ses salariés au 22 juin pour éviter l'obligation de leur fournir les 16 semaines de préavis prévues à la Loi sur les normes du travail.

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, était au rassemblement en compagnie des familles. Elle a affirmé qu'elle ne prenait pas pour acquis la fermeture de l'entrepôt de Québec et que son syndicat ferait tout ce qui est nécessaire pour que Loblaw se conforme aux lois du travail du Québec.

Le travail de l'entrepôt Armand-Viau a été transféré vers les entrepôts de l'entreprise de Laval et de Boucherville, sur les couronnes nord et sud de Montréal.