Après avoir simplifié ses activités, la Caisse de dépôt veut augmenter sa productivité en réduisant ses dépenses de 20 millions cette année.

Tous les secteurs d'activité seront mis à contribution mais aucun emploi ne sera éliminé, a précisé la Caisse dans un communiqué.

Des économies seront réalisées dans les dépenses de fonctionnement, dans les frais de gestion externes, les services d'avocats et de comptables et les projets de technologie de l'information.

Un examen des contrats en vigueur avec les fournisseurs a aussi été entrepris dans le but d'en réduire les coûts.

Entre 2008 et 2009, la Caisse a déjà réduit ses frais d'exploitation de 43 millions. Une réduction d'effectif et le rapatriement à l'interne d'une partie des fonds confiés à l'externe expliquaient l'essentiel de cette réduction. En 2009, la Caisse a dépensé 271 millions pour s'acquitter de sa mission, dont 21 millions en frais de gestion externe.

Avec les 20 millions supplémentaires qui doivent être économisés cette année, les dépenses auront baissé de 20% en deux ans. L'objectif de la Caisse est de se comparer avantageusement aux autres investissements institutionnels.

Dans son communiqué, la Caisse de dépôt fait référence au budget du Québec, qui a invité les organismes publics à faire leur part pour rétablir les finances de l'État.

«Au fur et à mesure que nous faisons des progrès et que nous identifions de nouvelles façons de gérer nos activités, nous profitons chaque fois de l'occasion qui nous est donnée d'en faire bénéficier nos déposants», a commenté le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia.

La Caisse de dépôt a connu une année désastreuse en 2008, avec un rendement de -25%. Sa performance de 2009 a été meilleure, avec un rendement de 10%. L'actif a ainsi pu augmenter de 11,5 milliards à 131,5 milliards.