Environ 500 personnes ont participé à une marche de solidarité pour appuyer les travailleurs de la raffinerie Shell de Montréal-Est qui risquent de perdre leurs emplois.

Le président du syndicat des employés, Jean-Claude Rocheleau, a indiqué que cette manifestation était destinée à démontrer à tous les intervenants dans le dossier que les travailleurs tiennent à leurs emplois et souhaitent les maintenir. Il dit espéré que cette marche mettra de la pression sur les autorités pour que les efforts pour trouver un acheteur se poursuivent. Il a aussi estimé que ce rassemblement illustre à quel point les employés sont déterminés à travailler.

M. Rocheleau a reconnu qu'il faudra éventuellement envisager de mettre en place un plan de réduction de la consommation de pétrole, mais qu'aucun projet structuré et organisé de ce genre n'existe actuellement. Il a souligné que les raffineries produisent de nombreux sous-produits qui sont essentiels dans notre quotidien. Il a imagé ses propos en soulignant que les avions ne voleront pas à l'aide de piles dans un proche avenir.

Plusieurs députés et élus ont pris part à cette manifestation, dont la ministre de l'Environnement Line Beauchamp, le chef bloquiste Gilles Duceppe, le chef-adjoint du NPD, Thomas Mulcair, le député libéral Denis Coderre, et la chef de l'Opposition à l'hôtel de ville de Montréal, Louise Harel.

Shell a annoncé, le 7 janvier dernier, son intention de transformer sa raffinerie en terminal. Cette situation traduirait, selon le syndicat, par la perte de 800 emplois directs et de quelque 3500 emplois indirects. La fermeture est prévue pour le 1er juin prochain.